Ecole logique : Ecologie



ECOLE LOGIQUE : ECOLOGIE

Au rythme présent, il y aura un certain nombre d’êtres humains dans le premier quart du premier siècle du troisième millénaire. La folie de quelques-uns, leur folie furieuse, fait que très prochainement :

– l’air sera comptabilisé à tous.
– l’alimentation sera rationnée et probablement synthétique
– l’espace vital et habitable sera limité.
– les ressources minérales seront épuisées.
– la structure verticale (hiérarchique) sera proéminente, avec des excroissances horizontales anarchiques. Il y aura, si nous allons à ce train-là : des parcelles de pouvoir, des cloisonnements vitaux, des pertes d’initiatives, afin que chacun puisse végéter en (paix) et toucher le chômage ou le revenu minimum universel.

Si semblable urbanisation est possible, la vie qui a été donnée aux êtres humains ne pourrait-elle leur être reprise ?
Quand chacun veut gouverner autrui, sans qu’il ait pour autant aucun empire sur lui-même, que tous commencent par vouloir se connaître soi-même.

Au plaisir que j’ai d’engendrer un enfant, de manifester cette petite reproduction de moi-même, je subordonne donc tout un futur ; serai –je mort lorsqu’il aura à trouver sa subsistance, à trouver son essence.
Qu’il se débrouille s’il n’y a plus d’arbres fruitiers, plus de rivières, plus de pluies, ni de climats, plus d’atmosphère ni de terrains vierges.

La Terre tolérera-t-elle cela ?
Nous sommes des parasites, qui sur le dos d’un énorme mammifère, semons l’agitation; mais celui-ci ne se manifestera qu’avec lenteur, par des soubresauts, des frissons volcaniques, des tremblements thermiques, de larges suées aqueuses.  Elle la Terre, notre Mère, et en même temps notre Enfant.

N’attendons pas qu’elle s’ébroue sur son orbite. Jouons plutôt le jeu d’être responsable en tant qu’individu et conscient de l’être.
Nous la suçons, certes la Terre, mais jusqu’à un certain point, nous lui sommes nécessaires.
Et pourtant, ici et là, dans les temps à venir, des enfants naissent, et jouent !...


                  Texte extrait (page 128) de mon essai La nouvel Ere ou la Porte du Temps
Richard Sadok et Paul Eric Pierre Lafay