Les larmes du temps.

J’ai le cerveau qui pleure des larmes de sang.
Et la mémoire des années qui remontent le temps.
J’ai le cœur qui se réjouit de ce moment présent,
de ce fruit défendu pour celui ou celle qui le fuit.

Car la peur de savoir nous fait rester dans le noir.
Nous, qui sommes obligé(e)s d’ouvrir les yeux pour voir.
La lumière de la Vie porteuse de cet espoir.
Qui jaillit de notre âme.
De cette étincelle qui fait que tout s’enflamme.

De ce feu d’artifice qui explose en plein ciel.
En cette nuit qui annonce Noël.
Et dépose sa joie devant l’Eternel.
Sur notre Terre maternelle !...



                                                                           Richard Sadok